Bibliotopia 2024
Week-end des littératures autour du monde
Graphisme © Omnigroup
Événement
terminé
Tarif unique pour la soirée : CHF 10.–
Entrée gratuite pour les moins de 25 ans
Sur réservation ci-dessous
Tarif unique par rencontre : CHF 10.–
+ à l’achat de 5 rencontres, un bon* de CHF 20.– offert sur les livres de votre choix ; pour 4 rencontres, un bon de CHF 15.– offert ; pour 3 rencontres, un bon de CHF 10.– offert.
Entrée gratuite pour les moins de 25 ans
Sur réservation ci-dessous
*bon non remboursable, valable à la librairie du festival proposée par Basta ! ou à la librairie de la Fondation les 23 et 24 mars, et remis a l’accueil le jour de votre venue.
La Fondation Jan Michalski a le plaisir de vous convier à la septième édition de Bibliotopia, week-end des littératures autour du monde qui réunira cette année quinze écrivaines et écrivains de divers horizons pour embrasser le thème de l’amour dans tous ses éclats, de rire et de colère, de tendresse et de tristesse, d’espoir et de désillusion.
Aussi intimes qu’universelles, les histoires d’amour, d’amitié et de désir parcourent les temps et les géographies, questionnant inlassablement notre essentielle humanité. Quelles raisons ou déraisons dessinent nos paysages sentimentaux ? Comment les normes sociales se jouent de nos libertés et de nos sexualités ? Que peut la force de l’amour face aux tragédies du monde ? Des chuchotements d’une romance naissante à la puissance renversante des passions, en passant par les conflits et les silences qui empoisonnent nos relations, le festival écoutera nos mille et une façons d’aimer.
Car en littérature s’explorent les récits d’éros, se tissent les liens et s’émeuvent les corps et les cœurs…
Bienvenue à Montricher !
En compagnie des écrivain·es
Pierric Bailly, Emma Becker, Rumena Bužarovska, Geneviève Damas, Constance Debré, Agnès Desarthe, David Diop, Elisa Shua Dusapin, Aurélie Lacroix, Hisham Matar, Semezdin Mehmedinović, Hanne Ørstavik, Stefania Rousselle, Pajtim Statovci et Manuel Vilas.
Vendredi 22 mars
19h — Les échos de Bibliotopia : lectures par les étudiant·es de La Manufacture : Martin Bruneau, Araksan Laisney, Dylan Poletti et Zoé Simon.
Conseiller artistique : René Zahnd.
20h — Stefania Rousselle, Pierric Bailly et Aurélie Lacroix (FR / EN)
C’est quoi l’amour ?
Modéré par Oriane Jeancourt Galignani
21h — Cocktail
Réserver pour la soirée de vendredi
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Samedi 23 mars
11h — Pierric Bailly et Manuel Vilas (FR / ESP)
Désir et désordre
Modéré par Salomé Kiner
Réserver
Samedi 23 mars
13h30 — Emma Becker (FR / EN)
Érotisme, émancipation et pouvoir
Modéré par Pascale Frey
Réserver
Samedi 23 mars
15h — Hisham Matar (EN / FR)
La force de l’amitié
Modéré par Alex Clark
Réserver
Samedi 23 mars
16h30 — Semezdin Mehmedinović et Hanne Ørstavik (EN / FR)
L’amour à l’épreuve de la maladie : chagrin et réconfort
Modéré par Daniel Medin
Réserver
Samedi 23 mars
18h — David Diop (FR / EN)
Une passion empêchée
Modéré par Oriane Jeancourt Galignani
Réserver
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Dimanche 24 mars
11h — Pajtim Statovci et Rumena Bužarovska (EN / FR)
Aux prises avec les conventions sociales
Modéré par Daniel Medin
Réserver
Dimanche 24 mars
13h30 — Agnès Desarthe (FR / EN)
Vieillir ensemble, une utopie de l’amitié
Modéré par Pascale Frey
Réserver
Dimanche 24 mars
15h — Constance Debré (FR / EN)
Le coût de la liberté
Modéré par Salomé Kiner
Réserver
Dimanche 24 mars
16h30 — Elisa Shua Dusapin et Geneviève Damas (FR / EN)
Relations familiales, silence et non-dits
Modéré par Anne Pitteloud
Réserver
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Espace librairie et dédicaces
La librairie éphémère de Bibliotopia, proposée par Basta !, présente une sélection des ouvrages des auteur·es invité·es, en français et en anglais, et accueille les séances de dédicaces.
Café et restauration
Une restauration salée et sucrée signée Yves Hohl est proposée à la vente pendant tout le week-end Bibliotopia.
Samedi 23 et dimanche 24 mars, 10h — 19h30
Exposition
L’entrée à l’exposition Simenon est offerte pendant le week-end Bibliotopia.
Samedi 23 et dimanche 24 mars, 11h — 18h
Bibliothèque
La littérature mondiale se lit aussi dans les collections multilingues de la bibliothèque de la Fondation Jan Michalski.
Du vendredi 22 au dimanche 24 mars, 9h — 18h
Tous les espaces publics de la Fondation sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Écrivain·es invité·es
Vendredi 22 mars, 20h00
Pierric Bailly est un écrivain français originaire du Jura. Après des études de cinéma à Montpellier et divers métiers, il publie son premier roman en 2008 chez P.O.L, Le polichinelle. Suivent notamment chez le même éditeur L’homme des bois (2017), Les enfants des autres (2020) et Le roman de Jim (2021), prochainement adapté au cinéma. La foudre (2023) sonde les oscillations de l’âme d’un berger épris d’orages et de la femme de son charismatique et jalousé ancien ami de jeunesse, alors incarcéré pour meurtre. Le triangle amoureux réimaginé dans un subtil jeu de doubles et de secrets.
Samedi 23 mars, 13h30
Emma Becker, romancière française, a vécu à Berlin avant de s’établir dans le sud de la France. De Mr (Denoël, 2011), Alice (Denoël, 2015) à La maison (Flammarion, 2019, Prix France Culture-Télérama) ou L’inconduite (Albin Michel, 2022), son œuvre, autofictionnelle, explore les corps et les cœurs mus par tous les états du désir. D’une plume sans concession à la liberté solaire, sont scrutés le statut des femmes, les rapports de domination, la sexualité plurielle ou tarifée. Odile l’été (Julliard, « Fauteuses de trouble », 2023) s’éloigne de l’influence du regard masculin pour narrer un éveil amoureux au féminin.
Dimanche 24 mars, 11h00
Rumena Bužarovska, originaire de Macédoine du Nord, est autrice de fictions, traductrice et professeure de littérature américaine et de traduction à l’Université de Skopje. Son recueil de nouvelles Mon cher mari (Gallimard, 2022, traduit par Maria Béjanovska), publié dans de nombreuses langues et adapté au théâtre, déplie onze variations grinçantes sur la vie conjugale : onze femmes racontent leurs époux sans tabou et interrogent le couple, ses pièges, ses conventions sociales et ses désillusions dans un kaléidoscope à l’humour cruel et décapant.
Dimanche 24 mars, 16h30
Geneviève Damas est une romancière belge, comédienne, metteuse en scène et dramaturge. Son premier ouvrage, Si tu passes la rivière (Luce Wilquin, 2011), a reçu le Prix des Cinq Continents de la Francophonie. Ont suivi chez Gallimard Patricia (2017), Bluebird (2019) ou encore Jacky (2021). Roman en forme de lettre-révélation d’une jeune femme transgenre à son père bien aimé, Strange (Grasset, 2023) plonge dans l’intime d’un parcours transidentitaire. Une prose lumineuse qui questionne nos liens, nos peurs et nos difficultés à transmettre nos émotions et à libérer la définition du verbe aimer.
Dimanche 24 mars, 15h00
Constance Debré, avocate de profession, est une écrivaine française dont l’œuvre subversive compte quatre romans. Lui ayant respectivement valu le Prix de la Coupole et le Prix Les Inrockuptibles, Play Boy (Stock, 2018) et Love me tender (Flammarion, 2020) interrogent l’identité et l’amour sous ses diverses facettes. Parus plus récemment aux éditions Flammarion, Nom (2022) et Offenses (2023) continuent de brouiller les lignes, notamment tirées par la famille, l’hétéronormativité ou encore le bien et le mal, tout en posant la question du prix de la liberté.
Dimanche 24 mars, 13h30
Agnès Desarthe est traductrice de l’anglais, lauréate du Prix Laure Bataillon, et autrice de nombreux ouvrages, romans, essais biographiques ou autobiographiques, livres jeunesse, traduits en plusieurs langues. Elle a publié notamment aux Éditions de L’Olivier Un secret sans importance (Prix du Livre Inter 1996), Dans la nuit brune (Prix Renaudot des lycéens 2010), Ce cœur changeant (Prix Littéraire du Monde 2015). Habités par une mémoire vive, L’éternel fiancé (2021) suit les mouvements amoureux dans la vie d’une femme, tandis que Le château des rentiers (2023) offre un phalanstère à l’amitié à l’heure des vieux jours.
Samedi 23 mars, 18h00
David Diop, né à Paris et élevé au Sénégal, est l’auteur d’une œuvre puissante qu’irriguent ses deux sensibilités culturelles. Maître de conférences à l’Université de Pau, il dirige le Groupe de Recherche sur les Représentations européennes de l’Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les questions de la domination raciale et de la violence coloniale habitent aussi ses fictions, Frère d’âme (2018, Prix Goncourt des lycéens et International Booker Prize) et La porte du voyage sans retour (2021), aux Éditions du Seuil. Cette dernière histoire d’un amour impossible en terre sénégalaise confronte les idéaux des Lumières et la brutalité de l’esclavage.
Dimanche 24 mars, 16h30
Elisa Shua Dusapin est l’autrice d’une œuvre romanesque et théâtrale au rayonnement international. Adapté sur scène et bientôt à l’écran, Hiver à Sokcho (Zoé, 2016) lui a notamment valu le Prix Robert Walser, le Prix Régine Desforges et le National Book Award for Translated Literature. Ont suivi chez le même éditeur Les billes du Pachinko (2018, Prix suisse de littérature 2019) et Vladivostok Circus (2020). Le vieil incendie (2023, Prix Wepler-Fondation La Poste et Prix Fénéon) continue d’explorer la complexité des relations humaines, au cœur d’une sororie dont les sentiments mêlés d’amour et d’amertume se heurtent au silence.
Vendredi 22 mars, 20h00
Aurélie Lacroix, née en Corrèze et établie à Bordeaux, a longtemps travaillé à Paris dans l’édition, notamment aux Éditions de l’Olivier, puis dans le domaine du spectacle vivant. Elle collabore aujourd’hui aux activités de la Villa Valmont, espace international de résidence, de diffusion et de médiation dédié aux écritures contemporaines. Son premier roman, L’unique objet de mon regard (Cambourakis, 2023), narre une passion aussi absolue que chaotique et délétère, entre deux jeunes femmes, jusqu’à la chute puis la reconstruction. Quand la détresse se transforme en écriture.
Samedi 23 mars, 15h00
Hisham Matar, né à New York, élevé à Tripoli, puis au Caire, avant de s’installer à Londres, est écrivain, professeur au Barnard College et fondateur des Barnard International Artists Series, un forum d’échanges dédié à la création contemporaine. Son œuvre, publiée en plus de trente langues dont le français chez Gallimard, lui a notamment valu de remporter le Prix Pulitzer ainsi que le Prix du Livre étranger France Inter-JDD. Mes amis, traduit de l’anglais par David Fauquemberg, célèbre une profonde amitié forgée dans les incertitudes de l’exil et, par-là, aborde avec finesse les déchirures de l’histoire libyenne.
Samedi 23 mars, 16h30
Semezdin Mehmedinović, journaliste, poète et romancier bosniaque, a vécu pendant plus de vingt ans aux États-Unis avant de retourner s’établir à Sarajevo. D’inspiration autobiographique, son livre Le matin où j’aurais dû mourir, publié en 2022 aux Éditions Le bruit du monde dans une traduction signée Chloé Billon, érige l’amour en rempart face à la maladie de l’oubli qui s’empare des protagonistes. Sarajevo Blues, un recueil de poésie écrit en 1992, lors du siège de la ville, vient de paraître en français chez le même éditeur.
Samedi 23 mars, 16h30
Hanne Ørstavik est une écrivaine norvégienne installée à Milan, dont les romans et recueils de nouvelles ont été publiés en plus de vingt langues. Elle a remporté le Prix Dobloug pour l’ensemble de son œuvre, ainsi que le prestigieux Prix Brage pour son roman La pasteure (Les allusifs, 2008, traduit par Jean-Baptiste Coursaud). Paru aux éditions And Other Stories dans une traduction de Martin Aitken, Ti Amo (2022) plonge dans les méandres du sentiment amoureux qui, lorsqu’il est mis face à la mort, entremêle tristesse et tendresse, intimité et solitude.
Vendredi 22 mars, 20h00
Stefania Rousselle, réalisatrice indépendante et journaliste franco-américaine, a collaboré pendant huit ans avec le New York Times. Son travail, englobant plus d’une centaine de sujets parmi lesquels le terrorisme, la crise de la dette européenne, la montée des extrémismes, le trafic humain ou encore l’immigration, lui a valu une nomination au Prix Pulitzer ainsi qu’un Webby Award. Recueil de confidences et de photographies poignantes de vulnérabilité, Amour (Actes Sud, 2022) forme un acte de résistance contre la perte de foi en l’humanité face aux tragédies. Un cœur à cœur serré du rire aux larmes.
Dimanche 24 mars, 11h00
Pajtim Statovci, écrivain finlandais né au Kosovo, enseigne la littérature comparée à l’Université d’Helsinki. Son œuvre, traduite en près de vingt langues dont le français par Claire Saint-Germain, compte trois romans : Mon chat Yugoslavia (Denoël, 2016, Prix littéraire Helsingin Sanomat), La traversée (Buchet-Chastel, 2021) et Bolla (Les Argonautes, 2023). Couronné du prestigieux Prix Finlandia en 2019, ce dernier titre puise dans la mythologie albanaise pour raconter une passion dévorante entre deux hommes, mise en échec par l’homophobie et les violences guerrières opposant leurs ethnies.
Samedi 23 mars, 11h00
Manuel Vilas est un poète, essayiste et écrivain espagnol de renom. Parmi ses romans majeurs, parus en français aux Éditions du sous-sol dans des traductions d’Isabelle Gugnon, comptent Ordesa (2019, Prix Femina étranger), Alegría (2021) ou encore Les baisers (2022). Couronné du prestigieux Prix Nadal 2023 du meilleur roman espagnol, Irene (2024) trace le portrait d’une veuve fantasque et mystérieuse à la poursuite du fantôme de son grand amour décédé. Son road trip méditerranéen est une ode aux pouvoirs du plaisir autant qu’à l’absolu de la passion et à l’impossibilité du deuil.
Les rencontres de l’anglais vers le français et du français vers l’anglais seront interprétées par Starr Pirot et Alia Rahal.
La rencontre de l’espagnol vers le français et du français vers l’espagnol sera interprétée par Cristina Fernandez Garcia et Luis Simon.
Pierric Bailly © Amandine Bailly, Éd. P.O.L | Emma Becker © Charlotte Krebs | Rumena Bužarovska © Francesca Mantovani Éd. Gallimard | Geneviève Damas © Jean-François Paga | Constance Debré © Pierre-Ange Carlotti, Éd Flammarion | Agnès Desarthe © Céline Nieszawer | David Diop © Eric Traversié | Elisa Shua Dusapin © Roman Lusser, Éd. Zoé | Aurélie Lacroix © Philippe Bachelier | Hisham Matar © Francesca Mantovani, Éd. Gallimard | Semezdin Mehmedinović © Edvin Kalic | Hanne Ørstavik © Linda E. Engelberth | Stefania Rousselle © D.R | Pajtim Statovci © Anna Kurki | Manuel Vilas © Columna Villarroya