Jeudi en résidence avec Adrien Blouët
Comment ne pas devenir écrivain voyageur
Chaque premier jeudi du mois, de 18h30 à 19h30, un·e écrivain·e en résidence vous ouvre une fenêtre sur son travail, ses univers et ses motifs, selon une forme libre d’intervention. Une heure en carte blanche à partager, suivie d’une verrée.
Dans le cadre de sa résidence d’écriture à la Fondation Jan Michalski, Adrien Blouët nous parle de son travail en cours : un ensemble de textes courts formant un récit de voyage et couvrant un peu plus d’une année passée au Japon. Ces textes racontent son expérience là-bas, entre petits boulots, apprentissage difficile de la langue, tourisme en pleine pandémie et hantise de devenir écrivain voyageur… Il partage ainsi les questionnements engendrés par ce projet. Car comment écrire le voyage sans répéter ce que d’autres ont déjà fait, dans un monde où le tourisme de masse cohabite avec les migrations les plus périlleuses, et sans verser dans l’autodérision permanente ?
Biographie
Né en 1992, Adrien Blouët a étudié à l’école des Beaux-Arts de Paris où il découvre l’anthropologie, discipline qui le mènera à l’écriture de fiction. En 2017, il rejoint l’école Offshore située à Shanghai, en Chine, programme de formation et de recherche qui permet à de jeunes artistes de confronter leur travail au contexte de la mondialisation par une immersion active au sein de l’une des mégapoles les plus représentatives des mutations économiques et culturelles du monde contemporain. Il voyage ensuite au Japon. Ses romans, L’absence de ciel (2019) et Les immeubles de fer (2021), sont parus chez Noir sur Blanc dans la collection « Notabilia ».