Jean-Pierre Ferrini
Le grand poème de l’Iran
En 2008, un bien curieux film d’Abbas Kiarostami sortait sur les écrans : Shirin. Le cinéaste iranien filmait une représentation théâtrale du calvaire de Khosrow et Chîrîn tirée d’un poème de Nezami. Or ce n’était pas la scène qui était filmée mais le visage de 108 spectateur·rices tout au long de l’heure et demie que dure le film. S’offrait alors un beau film-miroir rythmé par la bande-son des vers du poète du XIIe siècle déclamés par les acteur·rices.C’est une miniature perse, Shirin au bain, inspirée de ce même poème qui sert de couverture puis d’amorce au livre de Jean-Pierre Ferrini Le grand poème de l’Iran (Le temps qu’il fait, 2016). S’étant pris de passion pour Nezami et pour la poésie perse en général, il partit sur les traces des poètes·ses des siècles passés dans un espace géographiquement plus large que les frontières actuelles de l’Iran. Ainsi dresse-t-il dans son livre les portraits de Ferdowsi, Khayyam, Nezami, Attar, Rumi, Saadi ou encore Hafez, tout en livrant les impressions de son voyage en Iran, Azerbaïdjan et Ouzbékistan.
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