Bonnet
© Leo Fabrizio
© Tonatiuh Ambrosetti
Un cube blanc parfait, d’acier et de verre, sur deux niveaux, recouvert d’une « résille » qui s’enroule autour des quatre côtés de la cabane.
Au rez-de-chaussée sont disposés la cuisine, le coin repas et la salle de bain, et à l’étage le lit et un bureau avec vue sur le Mont Blanc et le lac Léman, les deux niveaux étant reliés par un escalier à pas décalés. De grandes baies vitrées laissant généreusement pénétrer la lumière, des murs, plafonds et sols recouverts de panneaux en chêne clair et, au-dessus du lit, une ouverture dévoilant la canopée contribuent à créer un environnement empreint de simplicité et de sérénité.
atelier bonnet architectes
Genève, Suisse
2014 – 2016
Décosterd
© Tonatiuh Ambrosetti
© Leo Fabrizio
Seule cabane d’écrivain·e à être située en amont de la Fondation, côté Jura, elle est placée en lisière de canopée avec une vue sur le coteau, la forêt qui descend en pente douce et la campagne alentour.
A l’intérieur, le rez-de-chaussée se compose d’une cuisine, d’une salle à manger et d’un espace de travail, et la partie supérieure de la chambre et de la salle de bain. On y accède par un escalier se frayant un chemin au travers du moucharabieh qui sépare l’espace de manière verticale. Voir sans être vu, préservation de l’intimité.
L’extérieur se distingue par un toit à deux pans, que l’on retrouve inversé sous l’habitation. Une grande baie vitrée occupe l’une des quatre faces de la cabane ; sur les autres côtés, des ouvertures sont masquées par des panneaux blancs en acier zingué sur lesquels figure un texte en morse :
« En plus de la simplicité, nudité », Henry David Thoreau, in Walden ou la vie dans les bois
Jean-Gilles Décosterd
Lausanne, Suisse
2014 – 2016
Fuhrimann-Hächler
© Leo Fabrizio
© Tonatiuh Ambrosetti
Entièrement en bois, accoya à l’extérieur et pin à l’intérieur, cette cabane se prolonge au rez-de-chaussée par un balcon offrant une vue magnifique sur la chaîne des Alpes et le Léman, sans doute l’un des plus beaux points de vue depuis le pied du Jura !
L’escalier à pas décalés mène à l’étage où l’on trouve le coin repos et un bureau.
Les travaux des architectes zurichois Andreas Fuhrimann et Gabrielle Hächler se caractérisent par des lignes claires, des panneaux de bois préfabriqués et des volets se repliant par le milieu. Une grande économie de moyens pour un résultat élégant à la décoration sobre.
Andreas Fuhrimann Gabrielle Hächler Architekten
Zurich, Suisse
2014-2016
Elemental
© Tonatiuh Ambrosetti
© Leo Fabrizio
Alejandro Aravena, commissaire général de la XVe Biennale d’architecture de Venise et lauréat du Pritzker Prize en 2016, s’est vu confier la réalisation d’une cabane où le personnel de la Fondation et les écrivain·es en résidence pourraient se retrouver et entre autres prendre leurs repas.
L’architecte chilien, connu pour son approche écologique et sociale, et qui s’est illustré dans son pays notamment en réalisant des « demi-maisons » que peuvent finir à leur gré les occupant·es, s’est appuyé sur les compétences du cabinet suisse +2 Architectes, sous l’égide de Joanne Villa et Alexandre Gobbini, pour mener à bien son projet à Montricher, de la conception à la réalisation.
Cette cabane repose sur une dalle de béton, elle-même tenue par une poutre transversale en corten suspendue, en son extrémité, à la canopée. Ici dominent le bois et le verre, un sol en granit venant souligner la structure des étagères en bois qui donne son ossature à la cabane.
Trois zones distinctes se succèdent en enfilade, la cuisine avec un grand îlot central, la salle à manger et un coin salon qui peut être privatisé par des portes coulissantes.
Elemental
Providencia, Chili
2014 – 2016
Mangeat-Wahlen
© Leo Fabrizio
© Leo Fabrizio
Vincent Mangeat et Pierre Wahlen, qui sont par ailleurs les architectes des bâtiments ancrés de la Fondation Jan Michalski, ont conçu cette cabane de verre et d’acier zingué, à l’aplomb de l’escalier qui mène au parvis de l’auditorium et de la bibliothèque.
Elle se présente en deux parties distinctes, séparées par un passage en plein air imaginé comme un espace de respiration entre deux exigences, l’une matérielle, l’autre intellectuelle.
D’un côté un coin repas, une kitchenette et une salle de bain, de l’autre l’espace dédié à l’écriture avec deux places de travail, l’une donnant sur le centre, le cœur battant de la Fondation, l’autre laissant entrevoir en biais le coteau et la plaine.
A l’image du « Cabanon » que Le Corbusier réalisa à Roquebrune-Cap Martin, cette cabane présente l’archétype de la cellule réduite à sa plus stricte expression, fondée sur une approche ergonomique et minimaliste. La cabane primitive, l’habitat minimal, au service d’un idéal d’écriture.
Mangeat-Wahlen
Nyon, Suisse
2014 – 2016
MK27
© Tonatiuh Ambrosetti
© Tonatiuh Ambrosetti
L’architecte brésilien Marcio Kogan, à la tête du studio MK 27, a souhaité réaliser une cabane qui engloberait en son sein une autre structure plus petite. La boîte dans la boîte.
Sur la façade avant se présente une grande baie vitrée. Un escalier situé sous la cabane permet d’accéder directement au milieu de la zone de vie. A l’intérieur, un cube, abritant la cuisine, la salle de bain et des placards, est doté d’un escalier qui débouche sur la chambre en superstructure.
Située en lisière de la canopée, la réalisation de MK 27 termine l’alignement des cabanes en aval de la Fondation. Cet élément sobre, aux lignes fines et verticales, vient mettre un point final à cette petite cité expérimentale unique qu’est la résidence d’écrivain·es.
Studio MK27
São Paulo, Brésil
2014 – 2016
Rintala-Eggertsson
© Tonatiuh Ambrosetti
© Tonatiuh Ambrosetti
Sami Rintala est finlandais, Dagur Eggertsson islandais et Vibeke Jenssen norvégienne, leur matériau de prédilection est le bois.
Organisée sur quatre demi-niveaux et articulée autour d’un escalier central, cette cabane est la plus grande du site. Un demi-niveau par fonction : entrée et salle de bain, kitchenette et coin repas, coin repos et balcon, bureau au sommet. De larges fenêtres ouvrent sur la campagne et les montagnes, tandis que, sur un côté, un balcon donne sur la Fondation.
Idéalement placée au centre de la résidence d’écrivain·es, cette « tour de guet » en accoya surplombe le parvis de la bibliothèque dans un face-à-face inspiré avec l’œuvre de Jaume Plensa Le Voleur de mots.
Rintala Eggertsson Architects
Oslo, Norvège
2014 – 2016
Schaub-Zwicky
© Leo Fabrizio
© Tonatiuh Ambrosetti
Barbara Schaub et Regula Zwicky se sont vu confier l’unique cabane du site pouvant accueillir un·e résident·e à mobilité réduite.
Placée en bout d’alignement du côté du village de Montricher, cette cabane possède un accès par une rampe faite de caillebotis métalliques qui se termine sur un petit parvis de béton. Entièrement de plain-pied pour faciliter les déplacements et les mouvements, elle est conçue pour être simple et fonctionnelle tout en offrant deux très belles ouvertures donnant sur les Alpes et le village.
Réalisée à l’extérieur en panneaux d’accoya, un bois exotique issu de sources durables et qui dépasse les meilleurs bois feuillus en termes de solidité et de longévité, elle vient comme enchâsser la cabane qui se trouve immédiatement devant elle, sans que l’on puisse, de l’intérieur, soupçonner cette proximité.
Schaub Zwicky Architekten
Zurich, Suisse
2014 – 2016